Agriculture
- Systèmes de production
L’agriculture constitue la principale activité des populations de la commune de Fada. Elle est destinée pour l’essentiel à l’autoconsommation. Elle est fortement dépendante de la pluviométrie et influencée par des variations et changements climatiques. Le système de production pratiqué est extensif et mobilise une main d’œuvre importante.
Les exploitations sont généralement de petite taille (02 à 05 hectares) pour le développement des cultures vivrières et céréalières. Les exploitations de grande taille sont certainement réservées aux cultures de rente comme le coton ou le sésame. L’agriculture dans la commune de Fada est faiblement modernisée et les pratiques modernes les plus couramment utilisées se résument à l’utilisation des charrues, des charrettes, etc. Quelques tracteurs sont utilisés dans les grandes exploitations.
En matière d’aménagement agricole, la commune de Fada N’Gourma compte 409 ha de bas-fonds, 02 périmètres irrigués de 25 hectares (ha) et un périmètre maraîcher d’un ha. L’agriculture est aussi pratiquée dans la ville de Fada N’Gourma notamment dans les bas-fonds, les zones inondables le long des cours d’eau et des deux barrages.
Elle se limite essentiellement aux cultures maraichères (oignon, laitues, tomates, aubergines, etc.), fruitières et contribue à combler les besoins alimentaires des populations urbaines tout en apportant des revenus substantiels aux producteurs. L’intérêt que revêtent les activités de maraîchage a conduit la commune à aménager un périmètre de production maraîchère au secteur 8 de la ville.
Les contraintes majeures du secteur de l’agriculture dans la Commune sont :
- le faible niveau d’équipement des producteurs ;
- les conflits éleveurs agriculteurs ;
- la baisse progressive de la fertilité des sols ;
- l’insécurité foncière.
Productions agricoles
Selon les données de la Direction Provinciale de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, les rendements des principales spéculations céréalières de la zone sont : pour le maïs (1,74 tonne/ha), le riz (3.34 tonnes/ha), le mil (0,78 tonnes/ha), le sorgho blanc (1,16 tonnes/ha) et le niébé (0,8 tonnes/ha). La production moyenne des campagnes agricoles 2017 – 2021 des céréales se présente comme suit : le maïs (31 361 tonnes), le riz (1 723 tonnes), le mil (8 297 tonnes), le sorgho blanc (8 544 tonnes) et le niébé (3 135 tonnes).
Les principales cultures maraichères dans la commune sont l’oignon bulbe (831 tonne par an), la tomate (1999 tonnes par an), les choux (672 tonnes par an), les aubergines locales (234 tonnes par an) et importé (280 tonnes par an), le poivron, la carotte, le gombo, la laitue, les courgettes, concombres, le piment, etc. D’autres cultures moins importantes comme le tabac sont cultivés dans quasiment tous les ménages à petite échelle. La plus majorité de la production maraichère fait l’objet de commercialisation. Ainsi, d’importants revenus sont tirés de la vente des produits maraichers dans la commune.
Les cultures de rente sont composées du coton (1 668 tonne par an), l’arachide (1 205 tonnes par an), le soja (206 tonnes par an), le sésame (6 403 tonnes par an). La culture du coton bien que toujours existante dans la commune reste faible par rapport à la production du sésame. La culture du sésame occupait lors de la campagne agricole 2021, plus de 12 000 hectares de superficie, contre 1 500 hectares réservés à la production du coton.
- Élevage – Pêche & production halieutique – Apiculture
- Élevage –Pastoralisme
L’élevage constitue la deuxième activité socioéconomique de la commune après l’agriculture. On rencontre trois systèmes d’élevage dans la commune. Ce sont :
- Le système extensif caractérisé par une faible utilisation des intrants zootechniques et une forte utilisation de fourrages naturels et des sous-produits agricoles (les tiges de mil, les fanes d’arachide, de niébé et de voandzou etc.). Dans ce système extensif, les animaux sont souvent conduits en pâturage ou abandonnés à eux-mêmes à la recherche de fourrages qui constituent leur aliment de base.
- Le système d’élevage transhumant, compte tenue de l’effectif des cheptels, les éleveurs pratiquaient la transhumance vers le Togo ou le Bénin à la recherche de pâturages et de points d’eau. Avec l’’installation de l’insécurité dans la région de l’Est et les représailles subit par les transhumants dans les pays voisins, cette pratique a tendance à disparaître.
- Le système intensif ou semi-intensif concerne l’embouche des bovins et des ovins qui sont principalement destinés à la vente. Avec le développement de l’insécurité dans la région, ce système d’élevage prend de l’ampleur même si l’accès aux intrants zootechnie reste problématique.
Le cheptel de la commune est composé de bovins (143 590 têtes), d’ovins (156 098 têtes), de caprins (207 132 têtes), de porcins (34 433 têtes), d’asins (20 637 sujets), d’équins (331 sujets) et de volailles (603897 sujets). On note aussi dans les familles, la présence d’animaux de compagnies (chiens et chats).
Les équipements pastoraux sont constitués de :
- parcs de vaccination (Mourden, Kpentiangou, Bandingui, Koaré, Boungou, Natiaboani, Bomoana, Penthouangou, Kikideni, Bougui, Momba) tous en bon état excepté celui de Koaré.
- zone d’aménagement pastorales à Kabonga est balisée mais elle est occupée par des champs, des concessions et même une école). Il est pratiqué sur le site de l’orpaillage et de la production du charbon ;
- pistes de transhumances (Namougou, Madeni, Kodkonti, Tiouna, Tuoluonmou, Setougou, Kalmama, Diagolignima, Gninpiena, Natiaboani), qui ne sont pas balisés et occupée actuellement par des champs et des habitations ; les pistes d’accès (Momba, Piengou, Tiali, Bersaga, Madeni), elles aussi ne sont pas balisées et ne sont pas occupées ;
- et des pistes de bétails et de commercialisation (Fada, Bougui, Bersaga, Namougou, Ganyela, Pencengou, Atiouna, Tanwalbougou et Pempedi ) qui sont toutes balisées et occupées par des champs, vergés, écoles et même une église ;
- zones de pâture (Pentchangou ; Namougou–Bandingui–Naboudi–Momba ; Potiamanga–Bougui –Gbersagua ; Boungou ; Diabaadi-Diabatou ; Palokail ; Diabaadi 2 ; Mourdeni ; Setougou-Naorangou-Tiandjaga-Niamanga). Seules la zone de pâture de Namougou–Bandingui–Naboudi–Momba et celle de Potiamanga–Bougui –Gbersagua, sont balisées et bornées. Malgré le bornage de certaines zones, elles sont toutes occupées par des champs, concessions et même des exploitants de charbon de bois.
- marchés à bétail (Namougou, Tanwalbougou, Nagré, Natiaboani et Fada) qui sont en mauvais états excepté celui de Tanwalbougou. Le marché de bétail de Fada nécessite d’être réhabilité ;
- aires d’abattages (Fada, Nagré, Natiaboani, Tanwalbougou, Namougou), au nombre cinq (05), elles sont toutes en bon état et sont fonctionnelle.
Dans la commune, les animaux constituent une forme d’épargne. En effet, les animaux sont vendus pour faire face aux dépenses de santé et besoins essentiels de la famille. En 2022, selon la Direction Provinciale de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, il a été commercialisé 29 818 têtes de bovins, 23 899 têtes d’ovins, 17 160 têtes de caprins, 52 800 sujets de volaille et 18 737 têtes d’asins. À la même période, les abattoirs de la commune de Fada N’Gourma ont enregistré l’abattage de 8 957 têtes de bovins, 2 734 têtes d’ovins, 35 961 têtes de caprins, 953 têtes d’asins et 4 007 têtes de porcins.
- En matière de transformation des sous-produits de l’élevage la commune de Fada N’Gourma n’est pas en reste. En 2022, les laiteries de la commune ont collecté et transformée 60 842 litres de lait. Quant aux artisans ils ont collecté 38 796 pièces de peaux et produit 9 920 pièces de cuirs.Pêche et production halieutique
La commune de Fada N’Gourma compte seize (16) plans d’eau naturels et quatre (04) barrages qui participent à la production halieutique dans la commune. Avec une centaine (102) de pêcheurs agrées, il a été récolté en 2022, une quantité de 15 000 tonnes de poissons dans les plans d’eaux et lacs artificiels.
Les principales contraintes de la production halieutique dans la commune, sont :
- L’ensablement des barrages
- les travaux de voirie et de canalisation des eaux de ruissellement vers les barrages
- le manque de matériels / équipements de pêches
- La prolifération des caïmans
- l’exploitation anarchique des berges des plans d’eau et des barrages par la pratique du jardinage
- – La surpêche avec l’utilisation des filets à mailles réduites
La commune de Fada N’Gourma compte plus de 2 500 apiculteurs disposant d’équipements modernes tels les ruches, les combinaisons de protection, les enfumoirs, etc. Les apiculteurs de la commune sont membres de groupements ou de sociétés coopératives. Cinq sociétés coopératives sont répertoriées par la Direction Provinciale de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques
- Société coopérative simplifiée des producteurs et productrice de miel de Tiankiaka (SCOOPS.D.PRO.MI.TA)
- Société coopérative simplifiée Simplifié LAAFIA (SCOOPS-LAAFIA)
- Société coopérative simplifiée TODIYABA des apiculteurs de Niendouga (SCOOPS-TANI)
- Coopérative simplifiée Yensiapaabou
- Société coopérative avec conseils d’administration des apiculteurs du Gulmu SELINTAANBA (COOP-CA-/SOCAG)
La commune compte quatre (4) unités de traitement de miel ou miellerie. Le tableau ci-dessous présente la production annuelle de la Société coopérative avec conseils d’administration des apiculteurs du Gulmu SELINTAANBA.
Tableau 6 : Quantité de miel produite par an de 2018 à 2022
Années | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
Quantité (t) | 138 195 | 91 741 | 76 088 | 78 964 | 93 979 |
Sources : COOP-CA-/SOCAG
Au regard des données du tableau, on note une baisse de la production entre 2018 (138 195 tonnes) et 2022 (93 979 tonnes). Cette baisse serait dû à :
- l’insécurité grandissante qui entrave véritablement les activités de production et de commercialisation ;
- le déplacement massif des populations des zones de production ;
- l’isolement de la région qui entrave les échanges commerciaux.
Pour faciliter l’intégration des PDI dans la commune de Fada N’Gourma, en 2022
- 05 PDI ont bénéficié d’un montant de 300.000f/personne offert par la Direction Régionale de l’Agricultures, des Ressources Animales et Halieutiques
- -118 personnes ont été dotées en kit de 3.5 par le CEAS Burkina
- -25 producteurs ont bénéficié de la formation en apiculture et d’un appui en équipements de production en raison de 05 ruche et accessoires de par personne par le CICR
- Exploitation des ressources forestières
Les formations végétales de la commune de Fada N’Gourma se composent de quatre (04) forêts villageoises ou communales dont les superficies varient de quelques centaines d’hectares à deux milliers d’hectares. Il s’agit des forêts villageoises de Koaré (1992,5 ha), la forêt de Boumkpa (57.8 ha), la forêt de Bougui (270 ha) et la forêt communale du secteur 9 de Fada (350 ha). On note également l’existence de onze (11) Zones villageoises d’intérêt cynégétique (ZOVIC) dont seulement quatre (04) ZOVIC (Fada, Namoungou, Boumoana et Kodjonti) ont été officialisés à travers la prise d’un arrêté communal. Enfin notons qu’il existe par endroits dans les villages des reliques forestières, des bosquets familiaux, des reboisements individuels et collectifs.
Notons que la commune dispose en 2023 d’une vingtaine de pépinières qui fournissent des plants pour le reboisement des sites dégradés. Le revenu annuel moyen d’un pépiniériste dans la commune de Fada N’Gourma serait de 1 246 200 F CFA. Le tableau ci-dessous montre la situation de la production des plants et des reboisements en 2022.
Tableau 7 : Situation de la production des plants et du reboisement au cours de l’année 2022
Localité | Nombre de pépinières existantes | Nombre de plants produits | Nombre de sites reboisés | Superficies reboisées | Taux moyens de réussite des reboisements |
Fada | 12 | 56 869 | 34 | 90,99 ha | 85% |
Binadéni | 2 | 5 400 | 22 | 8,64 ha | 79% |
Koaré | 2 | 300 | 2 | 0,5 ha | 92% |
Bougui | 3 | 4 500 | 11 | 8,5 ha | 91% |
Sources : Service Départemental de l’Environnement de Fada
D’une manière générale, dans la commune de Fada N’Gourma les ressources forestières sont protégées et conservées. Des actions de restauration sont annuellement entreprises pour le regarnissage des espaces de conservations. Toutefois avec l’insécurité grandissante dans la région de l’Est, on constate depuis quelques années, une pression accrue sur les forêts villageoises entrainant leur dégradation malgré les travaux de reboisement.
La commune de Fada N’Gourma assiste chaque année à une déforestation croissante de ses ressources forestières. Le bois et le charbon sont utilisés pour satisfaire des besoins énergétiques des ménages. Le bois de service est utilisé pour la construction des maisons, hangars et des greniers.
La production moyenne du bois d’énergie est de 584 103 stères (m3). Quant au charbon de bois, il est produit en moyenne annuellement 1 838 m3. Ces productions répertoriées par les services de l’environnement, sont généralement commercialisées. Le tableau ci-dessous détaille la production et la consommation du charbon et du bois de chauffe.Tableau 8 : Situation de la production, consommation et commercialisation du bois de chauffe et du charbon de bois en 2022
Type de produit | Quantité produite (m3) | Quantité consommée (m3) | Quantité vendue (m3) |
Bois | 584 103,3 | 584 103,3 | 584 103,3 |
Charbon | 1 838 | 1 838 | 1 838 |
Sources : Service Départemental de l’Environnement de Fada
Le revenu annuel moyen issu du commerce de bois ou de charbon de bois est estimé à 1 244 000 F CFA par acteur.
- Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL)
Dans la commune de Fada N’Gourma une grande partie de l’alimentation est assurée par les produits forestiers non ligneux : fruits, graines, feuilles, insectes comestibles, miel, plantes médicinales, etc. Ces produits remplacent les cultures céréalières durant les périodes de crise alimentaire. Mais leur potentiel économique est méconnu très souvent des populations.
Les principaux PFNL les plus commercialisés dans la commune sont les :
- amandes de karité (Vitellaria paradoxa) pour la fabrication du beurre et du savon ;
- grains de néré (Parkia biglobosa) pour la production du soumbala,
- fruits et feuilles de tamarin (Tamarindus indica) pour la production de jus,
- graines de zamané (Acacia macrostachya), pour la préparation des mets
- fruits (pain de singe) pour production des jus
- feuilles de baobab (Adansonia digitata), utilisé pour la préparation de la sauce
- fruits du dattier du désert (Balanites aegyptiaca) pour la production d’huile comestible,
- fruits du raisinier africain (Lanea microcarpa), consommé en l’état pendant la période de soudure
On dénombre quelques centaines de groupements qui exploitent et mettent en valeur les PFNL. Le tableau ci-dessous donne les détails des effectifs des structures qui exploitent les PFNL et du nombre de villages impliqués :
Tableau 9 : Effectifs des structures exploitantes de PFNL et des villages
Filière exploitée | Nombre de Structure | Nombre de villages |
Amande de karité | 58 | 22 |
Beurre de karité | 79 | 33 |
Soumbala | 101 | 18 |
Gomme arabique | 02 | 3 |
Huile de Balanites | 38 | 7 |
pain de singe | 56 | 5 |
Moringa | 49 | 13 |
Zamné | 11 | 9 |
Sources : Service Départemental de l’Environnement de Fada
Entre 2020 et 2021, la production de l’ensemble des PFNL a connu une baisse, à l’exception du moringa. Le tableau ci-dessous précise les quantités produites :
Tableau 10 : comparaison de la production de PFNL entre 2020 et 2021
Type de PFNL | Quantité produite | |
2020 | 2021 | |
Amande de karité | 232 t | 196 t |
Beurre de karité | 29 400 L | 22 475 L |
Soumbala | 54 975 kg | 47 825 kg |
Gomme arabique | 227 kg | – |
Huile de Balanites | 16 950 L | 14 256 L |
pain de singe | 49 704 kg | 44 875 kg |
Moringa | 7 370 kg | 9 474 kg |
Zamné | 2 845 kg | 1 862 kg |
Sources : Service Départemental de l’Environnement de Fada
Les exploitants de PFNL sont organisés en groupement de base. Ces groupements sont bien outillés pour l’exploitation et la transformation des PFNL. Le Service Départemental de l’Environnement de Fada estime le revenu financier moyen d’un groupement de PFNL à la somme de 1 896 000 F CFA.
En matière de gestion des déchets solides, on recense sept (07) associations actives dans la collecte et l’évacuation des déchets solides des ménages.
- Commerce
Sur les marchés, on trouve des produits agroalimentaires, des hydrocarbures, du bois et des ustensiles en matière plastique importés de l’espace CEDEAO (Bénin, Cote d’Ivoire, Ghana, Niger, Nigéria, Togo) et de l’Asie. Les matériaux de construction (ciment, fer, peinture, etc..) et certains produits alimentaires (céréales, tubercules, fruits, etc…) proviennent du marché burkinabé.
Les commerçants exportent hors de la commune des
- animaux vivants (volaille, bœufs, moutons, chèvres, anes et chevaux) et des pièces de cuirs et peaux (ailleurs au Burkina Faso et dans les pays de l’UEMOA)
- le lait pasteurisé et du miel (ailleurs au Burkina Faso et dans les pays de l’UEMOA)
- céréales et des produits dérivés (ailleurs au Burkina Faso, au Bénin, au Togo et au Niger)
- sésame et coton ainsi que les sous-produits (ailleurs au Burkina Faso et en Asie)
- produits transformés ou bruts des PFNL (ailleurs au Burkina Faso et dans les pays de l’UEMOA)
En matière de production artisanale et industrielle, la commune dispose de quelques unités de transformation toutes basées dans la ville de Fada N’Gourma ou dans ses environs.
Dans le domaine industriel, on recense :
- une unité de traitement de coton (SOCOMA) qui collecte, traite, égraine et conditionne le coton pour son exportation ;
- deux huileries (Zombre du grouma et AGROPA) qui triturent les graine de coton et produit de l’huile alimentaire et des tourteaux pour l’alimentation du bétail ;
- une minoterie (AGROPA) qui produit de la farine de maïs, des brisures (pour les brasseries) et du son pour l’alimentation du bétail ;
- deux unités de productions d’eau en sachet (CIM Gourma et AGROPA) pour les besoins de consommation humaine ;
- une laiterie (Lait du Gourma) que collecte, traite, pasteurise, transforme et conditionne en sachet le lait produit dans la commune.
En matière d’artisanat,
- la société coopérative « miel du gourma », collecte, traite, transforme et conditionne en pots le miel de la région. Le miel et ses sous-produits ainsi conditionnés sont vendus sur le marché national et dans les pays limitrophes comme le Togo, le Bénin et le Niger ;
- La société coopérative « SCOOP LAGMTAABA » produit le beurre karité, huile de Balanites, l’huile de neem et l’huile et la poudre des feuilles de morenga. Ces productions sont destinées au marché national ;
- La « BELLE EPINE » s’est spécialisé en coupe-couture, coiffure, teinture-tissage et décoration.